« La Commune is not dead » dans le CQFD de mars
CQFD le mensuel de critique et d’expérimentations sociales publie dans son n°196 (disponible en kiosque) un dossier sur la Commune.
Au sommaire du dossier :
Allons z’enfants de la Commune… – Même si l’objet historique s’est refroidi, la Commune revient comme une boussole invariable des révoltes sociales.
Entre police citoyenne et police politique, les condés de la Commune – « La guerre et la police sont les deux bras de la Commune ; il faut de l’énergie », déclarait le blanquiste Édouard Vail lant le 19 avril au Conseil de la Commune. Comment la Commune a-t-elle géré son « volet sécuritaire » ? Explications avec les historiens Quentin Deluermoz et Maxime Jourdan.
Caricature et complotisme : « C’est la canaille ? Eh bien, j’en suis ! » – Histoire d’une affiche présentant les commandements du « personnel de l’Internationale ». Signée par l’obscur caricaturiste Frédéric Job, elle nous montre que loin d’appuyer la critique des puissants, la caricature a pu se retrouver du côté du manche, accablant des vaincus déjà à terre.
Nathalie Le Mel : la « pétroleuse » oubliée – Bretonne, féministe, membre de la première Internationale et agitatrice professionnelle, Nathalie Le Mel fait partie de ces personnages de la Commune que les grands noms ont éclipsés. Une bande dessinée de Roland Michon et Laëtitia Rouxel, Des Graines sous la neige, parue en 2017, lui rend hommage. Entretien avec le scénariste.
Thiers : « Ce spectacle affreux servira de leçon… » – Le dimanche 28 mai 1871, la dernière barricade de la Commune cède à 13 heures dans le bas de Belleville, au terme de ce qui restera pour l’histoire la Semaine sanglante. Étonnamment, ce bain de sang abominable n’a été que peu étudié avec méthode. Michèle Audin revient sur cette lacune.