Fausse Commune, un projet théâtral de la Compagnie Espère un peu
FVLC : Fausse Commune est un projet porté par la compagnie Espère un peu. Peux-tu nous la présenter ?
P. L.-L. : La compagnie a été créée en 2019 à Nîmes, dans le Gard, où j’ai des attaches familiales fortes. Trois projets sont portés par elle aujourd’hui : ceux que nous créons en binôme avec Sophie, à savoir Charge d’âme et Fausse Commune, et une manifestation collective qui a lieu chaque année au Pont de Montvert – Sud Mont Lozère, Le Grand Mystère.
Le nom de la compagnie a été choisi avec cette idée que nous étions d’une génération certes postérieure aux grands rêves ou aux grandes idées révolutionnaires, mais que nous ne voulions pas pour autant nous laisser dominer par le pessimisme ou le cynisme. L’espoir, même infime, est ce qui nous fait vivre !
Et puis, dans le Sud, « espère » peut vouloir dire plusieurs choses, attendre, être patient. « Être à l’espère », c’est être à l’affût. Regarder, observer, avant de bondir… Moins métaphoriquement, sur le travail de la compagnie, et sur les différents projets qu’elle porte, il y a un lien fort avec le texte dramatique et la narration – qu’il s’agisse de faits réels ou de fiction –, avec la volonté d’embarquer nos spectateurs dans des récits qui nous permettent de voyager, de rêver ou de vivre autre chose !