Cerises la coopérative consacre son numéro de mars à la Commune

Trop souvent l’anniversaire de la Commune de 1871 et les études qui lui sont consacrées se concentrent sur les massacres que les Communards ont subis plus que sur leur œuvre. En repensant à cette dernière, nous pouvons nous interroger sur ce que nous apporte cette expérience, d’autant que le peuple s’est fait déposséder de chacune de ses révolutions. Organisations syndicales, associatives politiques, gilets jaunes, féministes, antiracistes etc… ici et ailleurs dans le monde  : qu’y a -t-il à tirer de l’histoire de la Commune qui renvoie à nos propres espoirs et aux limites que nous rencontrons  ? Comme but  ? Comme audace  ? Comme méthode  ? En quoi l’organisation collective est-elle interpellée tant dans les conceptions que dans la démarche ?

Cerises la coopérative https://ceriseslacooperative.info/2021/03/06/150eme-anniversaire/

Au sommaire

1- Pour vous, au-delà de la simple commémoration du passé existe-t-il des enseignements à tirer de la Commune  ?

Pour Roger MartelliAdèle Dorada, et Alexis Cukier,  la Commune est évidemment une expérience précieuse pour celles et ceux qui veulent radicalement changer la société. Le village de Mancey (Saône et Loire) nous dit comment des expérimentations à caractère autogestionnaire peuvent conduire à lever le voile qui est jeté sur l’esprit de la Commune.

2- Comment interprétez-vous le fait que l’historiographie même progressiste n’ait retenu de la Commune essentiellement que les massacres qu’elle a subis ?

Pour répondre, Ludivine BantignyQuentin DeluermozPatrick Vassallo et Pierre Zarka interrogent le rapport au pouvoir, et à la démocratie.

3- En partant de vos préoccupations militantes actuelles y a-t-il quelque chose de la Commune qui vous frappe voire vous interpelle  ?

Des luttes pour le droit au logement, aux luttes pour la santé en passant par les luttes féministes, Jean-Baptiste EyraudMarie-Claude Herboux et Christophe Prudhomme puisent dans l’expérience de la commune la conviction que les «  gens d’en bas  » peuvent s’auto-organiser.

Et pour clore le dossier, Catherine Destom-Bottin explore ce qu’a semé  la Commune dans les luttes anticoloniales à venir.

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